Le quiz CPGE : vrai ou faux ?
10 questions pour faire le point

Seuls les meilleur(e)s s’en sortent

VRAI OU FAUX ?

FAUX

Si l’entrée en prépa est sélective, il est tout à fait possible de très bien s’en sortir en ayant un niveau correct en Terminale. La motivation et la curiosité sont des qualités très importantes. Les étudiants témoignent de leur très belle progression au bout de quelques semaines seulement !

Il n’y a plus de vie perso en prépa

VRAI OU FAUX ?

FAUX

L’investissement en classe préparatoire est, il est vrai, élevé et les exigences des enseignants sont importantes. Pour autant, vous ne devez pas vous refuser des instants de détente, vous prenez sinon le risque d’échouer. En effet, si vous consacrez, pendant deux ans, toute votre vie à vos études, vous allez vous épuiser, mois par mois. Il faut accepter, chaque semaine, de vous accorder un répit. Quand certains pratiquent un sport, d’autres préfèrent privilégier des sorties entre amis. De surcroît, les loisirs peuvent être utiles lors des entretiens de personnalité.

Les étudiants sont en compétition entre eux

VRAI OU FAUX ?

FAUX

Cette idée reçue est l’une des plus persistantes, alors qu’elle ne s’applique qu’à un nombre extrêmement restreint d’établissements.
Dans l’immense majorité des cas, les étudiants ne se voient pas tels des concurrents, mais plutôt des compétiteurs. Plutôt que dégrader l’ambiance, la cohésion du groupe va se renforcer. Vous serez même amenés à travailler très souvent en groupe, à vous soutenir et à vous entraider. Les anciens étudiants témoignent souvent de belles amitiés qui se sont nouées en prépa dans un cadre où il fallait se serrer les coudes.

Les professeurs de prépa sont des bourreaux

VRAI OU FAUX ?

FAUX

Contrairement à l’image qu’on peut en avoir, les professeurs, des passionnés de leur matière, sont généralement dévoués à leur classe et souvent très attentifs à leurs élèves. Ils sont là pour leurs élèves, ils les connaissent, leur parlent et sont à leur écoute. Contrairement à certains clichés, leur objectif n’est pas de « casser » les étudiants mais de les accompagner et de les soutenir pour qu’ils exploitent au maximum leur potentiel afin d’obtenir la meilleure école possible.

Les CPGE demandent beaucoup de travail et un réel investissement personnel de la part des élèves

VRAI OU FAUX ?

VRAI

Les cours représentent en moyenne 32 heures par semaine, auxquelles doivent s’ajouter les oraux et le travail personnel (chaque soir + quelques heures le week-end). Au-delà des connaissances, la formation transmet des capacités de travail, de réflexion, d’organisation, d’autonomie, d’efficacité, de rigueur, de recherche et de mise en œuvre des savoirs théoriques ; des compétences utiles tout au long de la vie. Travailler plus peut-être, travailler mieux sûrement. Ayant appris à apprendre, un ancien étudiant de CPGE saura rebondir en cas de difficulté professionnelle et pourra profiter plus facilement d’avancements de carrière.

Si j’échoue aux concours à la sortie de ma classe prépa, ma formation n’aura eu aucun intérêt

VRAI OU FAUX ?

FAUX

Les classes préparatoires, bien au contraire, mettent en place des équivalences avec les universités pour vous permettre d’intégrer directement une Licence 3 à la sortie de votre classe prépa. En effet, chaque semestre, votre classe préparatoire vous accorde des crédits ECTS dans les différentes matières qui vous concernent. C’est ainsi que, même après une première année au sein d’une classe prépa, vous pouvez solliciter une équivalence, si jamais le système ne vous convient pas.

La prépa, c’est comme le lycée

VRAI OU FAUX ?

VRAI ET FAUX

La prépa, c’est un tournant immense dans la vie de beaucoup. Si les connaissances qu’on apprend forment un flot intense, les moments “humains” en prépa n’en sont pas moins intenses. C’est aussi en prépa qu’on apprend à se surpasser et à en éprouver du plaisir. Les classes prépa sont situées dans des lycées mais bien souvent les étudiants ont des locaux dédiés et des privilèges qui leur sont propres.

Toutes les semaines, les étudiants sont confrontés, seuls, à des oraux, les khôlles

VRAI OU FAUX ?

VRAI ET FAUX

Vous aurez en effet, chaque semaine, des oraux d’une heure, que les préparationnaires appellent les khôlles. Cependant, la solitude durant ces examens n’est pas celle que vous imaginez. En effet, il est rare que vous soyez confrontés à un exercice au tableau, seul, face à un examinateur qui vous juge. Au contraire, dans la plupart des cas, vous serez à plusieurs au tableau – l’effet psychologique est différent –, certes chacun avec son exercice. Mais surtout votre examinateur ne vous juge pas, il vous accompagne, vous aide, vous conseille. Les khôlles vous permettent d’appréhender votre stress, et très rapidement, votre aisance sera établie.

La notation est sévère et les moyennes chutent sévèrement

VRAI OU FAUX ?

VRAI

Si vous apportez une très grande importance à la note chiffrée en tant que telle et estimez qu’avoir des notes en dessous de 10 sur 20 est insupportable, vous vous intégrerez difficilement en classe prépa. En effet, la moyenne d’une classe en CPGE est en général autour de 10 sur 20 à l’écrit, pour 12 sur 20 à l’oral. Il faut donc impérativement désacraliser la note et en faire uniquement un point de repère. Les principes de notation appliqués sont proches de l’excellence qui sera demandée au concours. N’oubliez pas qu’en prépa, on vise les meilleurs résultats aux concours. A l’arrivée, les notes obtenues en prépa seront totalement oubliées.

Les méthodes pédagogiques des CPGE sont efficaces et rigoureuses

VRAI OU FAUX ?

VRAI

Elles ont fait leurs preuves. Avec une note quasiment tous les jours, l’étudiant de prépa est motivé pour travailler régulièrement et sait où il en est. Certains, dans d’autres formations ou structures, tombent de haut quand ils se décident trop tard à réviser l’examen semestriel et y échouent. De plus, avec des professeurs toujours disponibles (ils n’ont souvent qu’une classe) et compétents (tous agrégés et souvent docteurs), les étudiants de CPGE trouvent toujours une écoute attentive à leurs problèmes, scolaires ou personnels. Les CPGE savent aussi adopter des méthodes innovantes, modernes et être réactives par rapport aux enjeux actuels.